Présentation :

Dispositif classique du Conte « qui fait peur » : Dans le Royaume du Roi PI, aux jardins magnifiques vit et vole l’Oiseau Isch Ischa, le plus admirable, la créature préférée du Roi PI ! Dans son Palais, tout baigne pour ce Roi, secondé, bonnement et maladroitement par un Premier Ministre, un Grand Majordome, un Ministre des Lumières, un Ministre du Bonheur, et des Gardes Blancs !
Dans un autre domaine noir : un Château où le Prince Noir Sathanatos rêve d’anéantir le Royaume du bon Roi PI. Renseigné par son
Chef de l'Espionnage, il commande des Soldats noirs, bêtes et méchants, motivés par un Chef des Soldats, brute épaisse, aussi méchant que bête ! Il fera prendre en otage l’Oiseau unique Isch Ischa, et alors…

 

Le Bien serait-il toujours vaincu par le Mal ? Ou, le Bien aurait-t-il les ressources pour "avoir le dernier mot", malgré certaines apparences ? Voilà le ressort de la pièce, la question posée dans ISCHISCHA. Dans une répétitive réalité, les événements qui jonchent notre présent, après avoir taché tant de passés semblables , rejouent « toujours ?» l’affrontement ancestral initié dès la Genèse : Bien vs Mal ; Bonheur vs Malheur ; Force vs Faiblesse ; Prédateur vs Proie… Quelle carte maîtresse, quel intermédiaire, quel bouc émissaire feraient que la Vie soit en fin gagnante ? Pour ne pas « peser lourd » dans le tragique triste, la forme du CONTE pour enfants a été choisie, mais, comme dans les contes classiques, une pensée adulte, un regard éclairé seront invités à trouver une signification plus profonde au-delà des péripéties comiques et imaginaires où s'affrontent le Bon Roi PI et l' horrible Sathanatos…

                          « Des millions de victimes innocentes ont été immolées depuis l’aube de l’humanité

pour permettre à leurs congénères  de vivre ensemble ; ou plutôt, de ne pas s’autodétruire »

René Girard – Achever Clausewitz - éditions Flammarion

Gérard Macario